Introduction

Le profilage racial, le fichage et les « contrôles de routine » – de quoi s’agit-il?

Se faire interpeller par la police peut être stressant, frustrant et difficile, qui que vous soyez.

Cela peut être encore pire si vous pensez que le motif de l’interpellation est lié à votre race ou à votre origine ethnique, si vous avez été interpellé sans motif valable ou si l’agent vous manque de respect.

Le profilage racial par la police comprend les situations dans lesquelles un Noir, un Autochtone ou un autre individu racisé est interpellé par la police alors qu’il se promène, qu’il est sorti avec des amis, etc. sans raison valable (ou au volant, lorsque la police n’est pas tenue d’avoir un motif), et lorsque la décision de la police d’agir est influencée, même partiellement, par des stéréotypes ou des préjugés raciaux. Il s’agit également de profilage si vous êtes membre d’un groupe racisé ou marginalisé et si les agents de police ou de sécurité vous traitent comme suspect alors qu’ils n’ont aucun motif valable de croire que vous avez fait quelque chose de mal. Les attitudes qui conduisent au profilage racial peuvent être conscientes ou inconscientes, de sorte qu’un policier peut ne pas agir de manière délibérément ou manifestement raciste, et peut même ne pas être conscient d’avoir un préjugé. Le mode de fonctionnement des forces de police en tant que système peut également entraîner le profilage racial.

Le profilage racial est défini comme suit :

« tout acte ou omission lié à des raisons réelles ou prétendues de sûreté, de sécurité ou de protection du public, de la part d’une organisation ou d’un individu en position d’autorité, qui entraîne une surveillance accrue, une surveillance moindre ou tout autre traitement négatif fondé sur la race, la couleur, l’origine ethnique, l’ascendance, la religion, le lieu d’origine ou des stéréotypes connexes. »

Le fichage et les « contrôles de routine »

When police interact with individuals – often Black, Indigenous or other racialized or marginalized people – and stop them, ask accusatory questions, demand ID, or record the person’s information in a police database for no good reason, these interactions are sometimes known as carding or “street checks.”

L’ACLC et d’autres défenseurs des droits estiment que le fait de ficher ou de « contrôler » toute personne de cette manière, et en particulier les personnes racisées et marginalisées, est inconstitutionnel.

Les personnes racisées et marginalisées comprennent les Noirs, les Autochtones, les personnes 2SLGBTQI+, les personnes de la rue et les personnes handicapées.